Alice Delsenne’s work navigates the liminal space between interior and exterior, where the tangible dissolves into the spectral. Her paintings stage a quiet tension—between shelter and vastness, permanence and impermanence—inviting us to linger at the threshold of an elusive elsewhere.

The landscapes she conjures are neither fully real nor entirely imagined. They exist in a suspended state, oscillating between memory and mirage. Is the view before us a gateway to an external world, or a projection of our own longing? Like the light of a distant star reaching us from a past already gone, these visions evoke a nature that may no longer exist, a fragile imprint of what is slipping beyond our grasp.

In this exploration of space and time, the artist engages with the paradox of presence and absence, offering a final vue (La dernière vue) —perhaps not of the world as it is, but as we wish to remember it.

-

Le travail d’Alice Delsenne explore cet espace suspendu entre intérieur et extérieur, où le tangible se dissout dans le spectral. Ses peintures mettent en scène une tension silencieuse—entre refuge et immensité, permanence et impermanence—nous invitant à nous attarder sur le seuil d’un ailleurs insaisissable.

Les paysages qu’elle évoque ne sont ni tout à fait réels, ni totalement imaginaires, oscillant entre mémoire et mirage. La vue qui s’offre à nous est-elle une porte vers un monde extérieur ou la projection de notre propre désir ? Comme la lumière d’une étoile lointaine qui nous parvient depuis un passé déjà révolu, ces visions convoquent une nature qui n’existe peut-être déjà plus, une empreinte fragile de ce qui nous échappe.

Dans cette exploration de l’espace et du temps, l’artiste interroge le paradoxe de la présence et de l’absence, offrant une dernière vue—peut-être non pas sur le monde tel qu’il est, mais tel que nous souhaitons nous en souvenir.